Récepteur AV à sept canaux Arcam AVR750 examiné - HomeTheaterReview

C'est encore l'heure du quiz pop, chers lecteurs. Pouvez-vous nommer 10 fabricants de récepteurs AV du haut de votre tête? Je n'ai aucun doute que les Denons et les Yamahas et les Sonys et les Pionniers et les Marantz du monde sont sortis de votre langue. Vous n'avez probablement pas eu à aller loin du tout pour Onkyo et Integra, et même des offres haut de gamme comme Cambridge et Anthem sont presque certainement sur votre radar. Mais Arcam? À moins que vous ne possédiez ou ayez possédé l'un des équipements de l'entreprise, ou que vous vivez en Europe, je serais prêt à parier que ce fabricant d'électronique audio haut de gamme basé au Royaume-Uni n'est pas à la pointe de votre conscience lors de vos achats. pour le nouvel équipement. Et c'est vraiment dommage, car si l'AVR750 est une indication, les offres de la société devraient figurer sur la courte liste des équipements incontournables la prochaine fois que vous avez envie d'une mise à niveau audio.

Qu'est-ce qui rend l'AVR750 si spécial? D'une part, il s'éloigne complètement de la course aux fonctionnalités en évitant les applications groupées telles que Spotify, Pandora, SiriusXM, etc. Le récepteur manque de WiFi intégré, de capacités Bluetooth et bien sûr d'Apple AirPlay, bien qu'il dispose d'une connexion réseau filaire et là est une application compagnon astucieuse pour les appareils iOS qui vous permet de diffuser de la musique sur votre réseau domestique (à partir d'ordinateurs, d'appareils NAS et même d'appareils mobiles).

Au lieu de dépenser son argent pour octroyer des licences à des fonctionnalités de streaming de marque (ou un étalonnage de pièce de marque, ou un design industriel sophistiqué, d'ailleurs), Arcam investit à la place dans des capacités de performances pures, et cela se voit. La topologie de l'amplificateur du récepteur n'est qu'un exemple de cela: il fonctionne en mode Classe A moins efficace mais plus pur sur le plan sonore à des niveaux d'écoute inférieurs, puis passe à une topologie de classe G plus avancée avec plusieurs alimentations lorsque plus de puissance est requise. C'est une affaire assez énorme, et cela contribue largement à l'attrait de l'AVR750, ainsi qu'à son prix assez impressionnant de 6000 $.

C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles la puissance nominale de 100 watts par canal de l'AVR750 est difficile à comparer avec des récepteurs AV spécifiés de manière similaire. Un autre est le fait qu'Arcam évalue sa puissance de sortie de manière honnête et prudente, ce que peu de fabricants de notre secteur font. La cote de 100 Wpc est mesurée avec sept canaux entraînés dans une charge de huit ohms à 0,2% de DHT. Si vous jouez au genre de jeux numériques que la plupart des fabricants de récepteurs AV jouent avec des puissances nominales, l'AVR750 pèse un impressionnant 210 watts par canal, mesuré avec deux canaux entraînés à un kHz dans une charge de quatre ohms. Si vous avez besoin d'un rappel sur ce que ces termes signifient et comment fonctionne la relation entre les amplis et les haut-parleurs, vous pouvez consulter notre introduction sur le sujet. ici .

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Malgré l'accent indéniable sur les performances audio haute fidélité, l'AVR750 est également un hub vidéo tout à fait performant - avec sept entrées HDMI 1.4, toutes soutenues par un excellent traitement vidéo (quoique quelque peu capricieux) qui comprend deux types de réduction du bruit ainsi que contrôles d'image indépendants pour chaque entrée, ainsi que la mise à l'échelle vidéo jusqu'à 4K.

L'AVR750 dispose également de capacités multiroom de base, mais uniquement sous la forme d'une seule sortie vidéo composite Zone 2 et d'une paire de sorties audio RCA. Seules les sources analogiques peuvent être envoyées vers la Zone 2, et curieusement, les entrées SAT et VCR manquent entièrement d'entrées audio analogiques (oui, vous avez bien lu: la seule entrée pour votre magnétoscope, si vous en avez encore une, est une connexion HDMI).

Le branchement
De petites bizarreries comme celle-ci apparaissent fréquemment lorsque vous explorez les tenants et les aboutissants et ce que vous avez de l'AVR750, mais le récepteur compense ces bizarreries avec un joli complément de connexions audio / vidéo et de ports de contrôle. En plus de ses sept entrées et deux sorties HDMI 1.4 susmentionnées (avec fonctionnalité de canal de retour audio), il arbore trois entrées vidéo composantes (bien qu'aucune sortie composante), six entrées RCA analogiques stéréo, quatre coaxiaux numériques et deux entrées numériques optiques, un Ethernet port pour le contrôle et la connectivité réseau, un port RS-232, deux ports de contrôle IR et deux déclencheurs 12 volts, ainsi qu'une section de sortie de préampli 7.1 canaux et un port USB pour la lecture de musique à partir de sources compatibles. Curieusement, il manque d'entrées analogiques 7.1 canaux, ce qui aurait été un peu plus logique que les pré-sorties 7.1 canaux - étant donné que l'amplification unique de classe A / classe G du récepteur est la plus grande partie de son attrait et de son prix. En tant que tel, je ne peux pas imaginer pourquoi vous voudriez le contourner.

Il est bien entendu discutable de savoir si c'est un problème ou non. Une critique plus objective, je pense, serait son manque d'entrées XLR symétriques, ce qui est étrange étant donné que tous les composants source de la gamme de produits FMJ (Faithful Musical Joy) d'Arcam (dont l'AVR750 fait partie) comportent une XLR équilibrée. sorties. Compte tenu de cela, les seules entrées sur lesquelles je me suis appuyé au cours de mon examen étaient le port Ethernet et une poignée d'entrées HDMI. Les sources se composaient principalement de mon client DVR Dish Joey pour toute la maison, ainsi que du lecteur de disque universel UDP411 d'Arcam (critique à venir). Mon intention initiale était de passer beaucoup de temps avec mon propre lecteur Blu-ray Oppo connecté à l'AVR750 avant de remplacer le lecteur Arcam, mais le récepteur a eu des problèmes avec l'Oppo au début, un sujet que je discuterai plus en détail dans la partie Inconvénient. section ci-dessous.

Je ne m'attarderai pas trop longtemps sur les capacités de contrôle de l'AVR750, car je sais que ce n'est pas une préoccupation principale pour le lectorat typique de Home Theater Review, mais cela ne vaut rien qu'Arcam fournisse des modules de contrôle pour Control4 et Crestron, ainsi que des téléchargements. de ses jeux de codes IR et RS-232, sur son site Web. Le récepteur peut être contrôlé via RS-232 ou IP, mais pas les deux. Vous devez activer ces fonctionnalités dans les menus de configuration et à ce moment-là, vous devez choisir entre les deux protocoles. Vous devrez bien sûr utiliser IP si vous souhaitez utiliser l'application ArcamRemote d'Arcam pour l'iPad, qui ne fonctionne malheureusement pas pour l'iPhone. (L'application iPhone de la société sert uniquement au contrôle du streaming UPnP de la musique en réseau local.) La télécommande incluse pour le système est assez basique et pas très bien conçue, même si je dois lui donner des félicitations pour fournir un accès direct au basculement des fonctionnalités telles que l'égaliseur de pièce et le volume Dolby sans avoir à fouiller dans l'interface utilisateur de configuration.

En termes de branchement, je m'en voudrais de ne pas mentionner au moins l'excellente qualité de construction de l'AVR750 lui-même. C'est une belle bête de machine dense, robuste, peut-être un peu plus simple en apparence que les autres engins de sa catégorie de prix, mais avec un ajustement et une finition exceptionnels et de jolis reliures entièrement métalliques qui m'ont presque fait regretter le fait que tout mes câbles de haut-parleur se terminent par des fiches bananes et sont simplement verrouillés en place sans avoir besoin de torsion et de serrage.

À l'autre extrémité de ces câbles se trouvait le système de haut-parleurs Aperion Audio Intimus 5B Harmony SD que j'ai utilisé pendant la durée de l'examen. Les haut-parleurs ont été configurés, équilibrés et égalisés à l'aide du logiciel propriétaire Auto Speaker Setup d'Arcam, qui est une version modifiée du Cirrus Logic Intelligent Room Calibration qui applique l'essentiel de sa puissance de traitement aux basses fréquences, où la correction de pièce fait le plus de bien . Ce qui m'a le plus surpris à propos du système de configuration automatique des enceintes, en particulier pendant la phase de raccordement, c'est le fait qu'il a absolument cloué tous les paramètres de niveau, de distance et de croisement. Honnêtement, je n'ai pas eu à modifier un seul paramètre, ce qui est extrêmement rare même avec le meilleur de ces systèmes. Cela, combiné au fait que la configuration automatique des enceintes ne mesure la pièce qu'à partir d'une seule position (votre position d'écoute principale), a rendu le processus d'installation un jeu d'enfant.

Cliquez sur la page deux pour les performances, les inconvénients, la comparaison et la concurrence et la conclusion. .

Performance
Comme c'est généralement le cas avec un nouvel ampli-tuner AV avec des capacités d'upscaling vidéo, j'ai commencé mon évaluation de l'AVR750 avec tous les tests de référence habituels, peut-être avec un œil un peu plus critique que d'habitude, ne serait-ce que pour le fait que l'entrée du magnétoscope est limité à HDMI m'a laissé plutôt sceptique quant à l'engagement d'Arcam en matière de vidéo. Heureusement, de telles bizarreries n'avaient aucun impact sur les performances de l'unité à cet égard, comme en témoigne le fait que le récepteur a franchement réussi tous les tests de mise à l'échelle et de traitement sur le benchmark vidéo HQV et Spears & Munsil Blu -ray disques. En fait, ses performances sur les tests Jaggies, lorsqu'elles étaient alimentées par un signal vidéo entrelacé du lecteur de disque universel UDP411, étaient aussi bonnes que je n'en ai jamais vues.

Avec cela à l'écart, j'ai sauté dans la récente version Blu-ray d'Interstellar (Paramount), principalement pour mettre à l'épreuve les capacités de correction de pièce de l'AVR750. La bande originale du film est à la limite de la notoriété pour être trop explosive, lourde en LFE et dynamique, un point qui a découragé les spectateurs lors de sa sortie initiale. Cela, à mon avis, en a fait le test de torture parfait pour la capacité du récepteur à gérer les problèmes de basses liés à la pièce, qui sont un peu un problème dans ma salle d'écoute secondaire.

À cet égard, l'AVR750 et son système de correction de pièce ont passé avec brio, apprivoisant habilement le boom gonflé du chapitre neuf, dans lequel l'équipage de l'Endurance traverse un trou de ver entre notre système solaire et le trou noir massif Gargantua. La possibilité d'activer et de désactiver instantanément l'égaliseur de pièce a permis de mieux comprendre exactement ce que l'égaliseur de pièce d'Arcam fait au signal audio en temps réel. Avec elle, le grondement de l'espace-temps déformé était un grondement indescriptible et déconnecté avec lui, la basse n'était pas moins massive, mais elle se sentait à la fois plus envahissante et aussi plus liée au reste de la cacophonie remplissant la pièce. Les lignes de démarcation entre les basses basses, les basses moyennes et le rugissement des médiums étaient sans faille. Les coups, les bruits sourds et les hurlements de l'espace-temps ressemblaient moins à un produit de mon subwoofer qu'à une extension du champ sonore dans son ensemble.

Ce qui m'a vraiment impressionné, cependant, c'est que les effets du système de correction de pièce étaient extrêmement subtils. Il y a certainement une fréquence maximale au-delà de laquelle le système n'applique pas d'égalisation, car il ne prive pas une once d'étincelle ou une touche d'énergie globale et de sens de l'espace du mixage sonore. Bien que je ne puisse pas tout à fait mettre le doigt sur exactement quelle est cette fréquence, je suppose que c'est quelque part dans le milieu de gamme. Je dis cela parce que, avec l'égaliseur activé, les voix sont un peu plus avancées dans le mixage et la clarté des dialogues est sensiblement améliorée.

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Je reviendrai sur la question de la correction de pièce dans un instant, mais maintenant je veux parler d'une autre observation initiale sur le récepteur en lui-même, alors qu'Interstellar est toujours sur notre radar. Une scène, en particulier, est incroyablement dynamique, passant d'un silence de chuchotement à une fureur sonore qui s'écaille de la peinture en un temps relativement court. Franchement, la capacité de l'AVR750 à atteindre ces pics dynamiques sans effort m'a surpris. À une distance assise d'environ huit pieds, écoutant via des haut-parleurs avec une sensibilité nominale de 87 dB, j'écoutais à un niveau qui entraînait des salves dynamiques d'environ 104 dB. Si mes calculs sur le dos de la serviette sont corrects, à ce niveau, je poussais dangereusement l'AVR750 près du bord du rasoir de ses capacités de performance, mais il sonnait toujours complètement libre et limpide. Le châssis était un peu grillé, certes, mais les performances sonores étaient sans faille.

À partir de là, j'ai tourné mon attention vers un Blu-ray dont certains d'entre vous sont certainement fatigués de m'entendre parler: le deuxième disque du Seigneur des Anneaux: Fellowship of the Ring, Extended Edition (New Line). La raison pour laquelle je reviens encore et encore sur ce disque est que je sais exactement à quoi cela ressemble grâce au meilleur équipement et au pire équipement. Le chapitre 34, en particulier, me dit à peu près tout ce que j'ai besoin de savoir sur l'équilibre tonal d'un récepteur et sa capacité de détail, de clarté et d'intelligibilité des dialogues ... et aussi combien de dommages sont causés au signal audio par son système de correction de pièce. .

En activant et désactivant l'égaliseur de la pièce tout en laissant jouer cette scène, les impressions que j'ai formées en regardant Interstellar se sont solidifiées. L'activation de l'égaliseur de pièce a nettoyé les basses et a également élargi et approfondi le champ sonore global, mais cela n'a pas gâché la sensation d'espace capturée par le mixage, comme le font de nombreux systèmes de correction de pièce. En d'autres termes, les murs de Moria semblaient plus solides avec l'égaliseur de pièce de l'AVR750 activé, et les notes tonitruantes les plus basses de la partition semblaient mieux intégrées au reste du mixage. Mais, contrairement à beaucoup trop de systèmes de correction de pièce, il n'a pas volé l'air de son humidité, ni n'a eu le moindre impact sur les détails subtils, comme le tintement scintillant de l'eau ruisselante qui imprègne le mélange.

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S'il y a une chose un peu négative à dire à propos du son de l'AVR750 avec son égaliseur de pièce activé, c'est que certaines voix, comme celle de Sir Ian McKellen, sonnaient le moins du monde plus nasalement ... mais seulement légèrement, et seulement de manière notable. lorsque j'ai rapidement activé et désactivé l'égaliseur de la pièce. Étant donné que cette légère augmentation dans les médiums se traduit par une clarté accrue du dialogue, comme je l'ai dit ci-dessus, il est difficile de le juger comme autre chose qu'un changement neutre au pire, aussi subtil soit-il.

L'essentiel en ce qui concerne l'égaliseur de pièce de l'Arcam AVR750 est le suivant: est-ce que je le mettrais à égalité avec quelque chose comme Anthem Room Correction? Non, je ne le ferais pas. C'est loin d'être aussi sophistiqué et cela donne à l'utilisateur moins de contrôle sur des choses comme les pentes de croisement du subwoofer et la composition d'une fréquence d'égalisation maximale exacte. Mais je vais adopter l'approche d'Arcam n'importe quel jour de la semaine sur des alternatives comme Audyssey, simplement parce que cela nuit moins au signal audio.

Mettant de côté les considérations de l'égaliseur de la pièce et jugeant les performances du récepteur en lui-même, je me suis de nouveau trouvé impressionné par la capacité de l'AVR750 à gérer habilement des pics dynamiques massifs. Plus que cela, ce que j'aimais, c'était sa capacité à résoudre des dynamiques subtiles. La livraison de la partition de Howard Shore m'a donné envie d'abandonner les films et d'explorer un peu la musique. J'ai donc ajouté ma copie de Chicago (alias Chicago II) sur DVD-Audio (Rhino), ce qui a nécessité de remplacer l'Arcam UDP411 par mon fidèle Oppo, car l'Arcam ne fait pas de DVD-Audio. (Je vous assure que tous les échanges vont et viennent seront expliqués un peu, mais restez avec moi sur ce point.)

La raison pour laquelle j'ai choisi le disque de Chicago et le morceau «Make Me Smile», en particulier, c'est que c'est une sorte de coupe «l'herbe est toujours plus verte» pour moi. Quand je le joue avec un ampli qui transmet de manière satisfaisante le punch et le kick du mix, je me retrouve à aspirer à la performance d'amplis qui rendent ses nuances délicates plus fidèlement et avec plus de détails. Et inversement, un ampli capable de restituer la piste avec une fidélité suffisante pour que les riffs de piano et de guitare sonnent de manière satisfaisante distincte et individuelle le plus souvent ne m'impressionne pas lorsque le chœur triomphant entre en jeu. Ce que je dis, c'est que je suis difficile de plaire quand il s'agit de cette chanson, et je dois généralement faire mon choix entre l'autorité et le détail.

Avec l'Arcam AVR750, j'ai le meilleur des deux mondes. Les éléments plus silencieux et plus nuancés de Chicago II (et en fait à peu près tout ce que je lui ai lancé) ont été rendus avec une pureté absolue une scène sonore magnifique et précise et pratiquement aucune coloration, même avec l'égaliseur de pièce activé. Et pourtant, lorsqu'il a été appelé à basculer, ce récepteur m'a arraché le visage directement de mon crâne.

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Je ne vous ennuierai pas avec une liste de tous les morceaux que j'ai auditionnés, car franchement, je pense que j'ai brûlé la majeure partie de ma collection de musique pendant mon temps avec l'AVR750. Pratiquement chaque chanson était une révélation, mais une piste qui se démarque comme mémorable représentative des capacités du récepteur est «Tropicalia» de Beck de son album de 1998 Mutations (Geffen Records). C'est un morceau bondé et dense, rempli à ras bord de toutes sortes d'éléments percussifs étranges et recouvert de cors, d'orgue et de guitare acoustique. Ce qui m'a frappé dans les performances de ce récepteur avec la piste, mis à part le fait que ses détails incroyables ont fait geler tous les éléments disparates tout en conservant chaque once de leur individualité, c'est le travail fantastique qu'il a fait avec la scène sonore. À partir de la minute et demie environ, lorsque tous les éléments claquants, claquants et claquants occupent le devant de la scène dans le mélange (et peut-être un Theremin aussi? Je ne suis pas sûr), je me suis sérieusement surpris à parcourir les modes sonores du récepteur juste pour m'assurer que je n'avais pas activé l'un de ses modes de traitement surround. Rares sont les récepteurs de son surround qui offrent tout ce qui s'approche de ce niveau de performance en mode stéréo.

Beck - Tropicalia (mutations) Regardez cette vidéo sur YouTube

Le mauvais côté
Cela dit, tout n'est pas parfait sur l'AVR750. J'ai mentionné à quelques reprises maintenant que j'avais besoin d'échanger entre mon lecteur Blu-ray Oppo et le propre UDP411 d'Arcam au cours de cet examen, et ce n'était pas la faute de l'Oppo. Bien que les performances de traitement vidéo de l'AVR750 soient pratiquement irréprochables, j'ai régulièrement rencontré des problèmes de connexion HDMI en essayant d'utiliser le lecteur Oppo, avant de discuter avec le département d'ingénierie d'Arcam pour résoudre le problème. Bien trop souvent, lorsque j'inscris un Blu-ray ou un DVD, l'AVR750 a agi comme s'il ne recevait aucun signal vidéo jusqu'au début du film. Et si je retournais à l'écran d'accueil du lecteur (pour diffuser Netflix, par exemple), je devais souvent éteindre complètement le récepteur et le téléviseur et tout relancer à partir de zéro avant d'établir une poignée de main HDMI. Parfois, même cela ne fonctionnait pas. (Pour mémoire, j'ai testé à nouveau le lecteur Oppo avec mon récepteur Anthem MRX 710 de référence juste pour m'assurer que rien n'était arrivé au lecteur lui-même. Je l'ai également transporté dans mon home cinéma pour le tester avec mon processeur surround Anthem D2v. Je n'ai pas de problèmes de connexion HDMI avec l'un ou l'autre de ces produits.)

L'AVR750 ne présentait pas de telles difficultés avec l'Arcam UDP411, et même s'il fallait souvent du temps pour réacquérir un signal audio de mon Dish Joey si je passais d'un canal SD diffusant en stéréo à un canal HD diffusant en Dolby Digital 5.1, il n'a pas réussi à récupérer complètement le signal. Mais pour un récepteur qui coûte autant d'argent, ce genre de problèmes était un peu frustrant avant de trouver une solution. Et il s'avère que la solution était extrêmement simple. J'ai simplement dû changer les paramètres de sortie vidéo de l'AVR750 en 1080p, plutôt que le paramètre par défaut «Préféré», qui base la sortie sur les informations EDID du téléviseur. Dans l'ensemble, une solution extrêmement simple et une fois que nous l'avons découverte, je n'ai eu aucun problème avec le BDP-83 ou le BDP-93 d'Oppo lorsqu'il est connecté au système.

Une préoccupation plus subjective est le fait qu'Arcam n'offre aucune sorte de chemin de mise à niveau vers HDMI 2.0 / HDCP 2.2 pour l'AVR750. Un son exceptionnel ne vieillit jamais, mais la conception du récepteur approche à ce stade de deux ans, et il existe d'autres fabricants audio haut de gamme qui, grâce à une conception modulaire ou des mises à jour matérielles, offrent une voie de mise à niveau. Que cela vous préoccupe ou non dépend, bien sûr, de l'importance de l'UHD à haute fréquence d'images pour vous maintenant ou dans un avenir prévisible.

Comparaison et concurrence
Selon la façon dont vous le regardez, l'Arcam AVR750 n'a quasiment pas de concurrence, ou il en a des tonnes. Par le premier, je veux dire qu'il n'y a tout simplement pas d'autres récepteurs AV à 6000 $ sur le marché avec une topologie d'amplificateur de classe A et de classe G, un égaliseur de pièce propriétaire et un accent aussi fort sur la performance musicale à deux canaux. Pourtant, avec son prix autocollant étant ce qu'il est, l'AVR750 se positionne comme une concurrence directe avec de nombreux combos processeur de son surround / ampli. AV8802 pré / pro de Marantz et l'amplificateur à sept canaux MM8077 viennent à l'esprit. Le préampli est tout aussi bien équipé que l'AVR750 en termes de connectivité HDMI, possède de nombreuses autres entrées analogiques (y compris XLR stéréo symétrique) et de meilleures capacités multiroom, ainsi que le traitement Dolby Atmos et Auro-3D, WiFi, Bluetooth et un bon nombre d'applications de streaming.

6000 $ vous rapporteront également le préamplificateur AV 11,2 canaux Aventage CX-A5000 de Yamaha et l'amplificateur MX-A5000, un combo très apprécié en termes de performances audio, et qui vous offrira une véritable liste de fonctionnalités qui manquent à l'Arcam AVR750.

Conclusion
Je n'ai jamais rien entendu qui ressemble à l'ampli-tuner AV Arcam AVR750. Honnêtement, je ne sais pas quelle part de ce son attribuer à sa technologie d'amplification inhabituelle ou à l'un des autres facteurs impliqués dans sa conception et sa construction, mais, purement en termes de performances audio, cela m'émeut d'une manière que peu de récepteurs AV font. . La question, bien sûr, est de savoir si vous êtes prêt à abandonner les fonctionnalités qui lui manquent, ainsi qu'à supporter certaines de ses bizarreries inhabituelles, dans votre recherche de pur bonheur audio. Bien sûr, je ne peux pas répondre à cette question pour vous. Si les bizarreries opérationnelles ne vous dérangent pas et si vous n'avez pas de place pour les séparateurs AV (ou si vous préférez simplement un récepteur aux séparateurs pour une raison quelconque), je vous recommande vivement d'auditionner l'AVR750 la prochaine fois que vous magasinez pour du nouvel équipement.

Ressources additionnelles
• Visitez notre Page de catégorie Récepteurs AV pour des critiques similaires.
• Test du convertisseur numérique-analogique Arcam irDAC sur HomeTheaterReview.com.
• Visiter le Site Web Arcam pour plus d'informations sur les produits.